A MINUIT LES CHIENS CESSENT D’ABOYER – MICHAEL MOSLONKA

Avis Lecture

Bon l’arrivée en Nord Pas de Calais fut pas des plus simple pour moi, loin de là. Mais finalement nous sommes sur un roman que j’ai énormément apprécié.

On ne va pas se mentir, j’aime quand c’est rythmé, dès le début, plus l’histoire mettra du temps à se mettre en place plus je vais batailler pour rentrer dans l’histoire. Et ici nous somme sur un rythme très lent, du début à la fin du roman. Donc ce fut compliqué pour moi. Pourtant ce roman est fichtrement bien construit. Les chapitres sont longs, lents, mais tout est construit sur le ton du personnage que le chapitre suit. Et ça ! Ça ! c’est un méga plus les amis.

Parce que finalement ce roman je l’ai principalement aimé pour lui, Capitaine David Blacke. Parce que ce personnage, ce capitaine de police est juste tellement parfait. Tellement bien construit. Plein de cynisme, de sarcasme, de défaitisme (aussi), aussi hargneux. Mais tellement désabusé de la nature humaine, que finalement, ce cocktail détonnant, rend ce personnage tellement plus humain et réel. Bref, oui, je suis totalement conquise par ce personnage, et cette brillante construction. Il y a aussi Amélie Laribi, qui est assez absente en termes de caractère dans ce volet. Elle, elle  brille par ses compétences de flic. Est-ce réellement un tort ? Non. Mais j’ai moins accroché avec le personnage du coup.

Je me dois aussi de souligner cette écriture tranchante, cinglante, très directe dont je suis totalement fan, à un moment donné il faut appeler un chat un chat. Même avec des sujets, des termes difficiles qui ne sont malheureusement que de simples reflet et réalité de notre société et l’auteur le fait merveilleusement bien.

De nombreuses fois j’ai pensé abandonner ma lecture à cause de ces longueurs (c’est vraiment un très, très gros frein chez moi) mais finalement la plume et David Blacke m’ont fait tenir jusqu’au bout et je ne regrette absolument pas.

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